Plus connu sous le pseudo La caencaneuse, Anaïs, grande supportrice du stade Malherbe a toujours affirmé son envie de s’installer à nouveau dans le Calvados. Lors de sa participation à la dernière édition de Caen Cause Normand elle annonçait : « J’espère pouvoir revenir ». Depuis le mois de juillet, c’est désormais chose faite !
C’est à 16 ans qu’Anaïs quitte Caen pour étudier la mode et le journalisme à Paris. Malgré tout, son attachement pour le Calvados est resté intact. Rentrant régulièrement pour voir famille et amis, la jeune femme a toujours gardé un lien fort avec le département.
Après 12 ans passé sur Paris, la volonté de quitter Paris s’impose de plus en plus à Anaïs et son conjoint. « On avait fait le tour, le rythme et les conditions de vie parisienne ne nous convenaient plus. On voulait offrir un autre cadre de vie à notre fille ».
Le couple a réfléchi à plusieurs endroits pour s’installer, mais le Calvados revenait toujours dans les discutions. L’attachement à la région, le réseau de connaissance d’Anaïs et la proximité avec la région parisienne étaient des arguments forts. Si pour Anaïs le Calvados était une évidence, son conjoint qui n’était pas normand s’est laissé convaincre par les atouts du Calvados.
La famille a fait le choix de louer en bord de mer, à Langrunes-sur-Mer. « Lorsque nous avons choisi notre point de chute, naturellement, nous nous sommes posé la question d’où l’on voulait vivre. Soit nous nous installions à Caen pour conserver une vie citadine semblable à celle que nous avions à Paris, et ainsi conserver certains repères. Ou bien faire un choix diamétralement opposé en vivant en bord de mer ou à la campagne. Anaïs l’admet, ils ont eu l’avantage de déjà bien connaître le Calvados, s’ils avaient opté pour un autre département, cela aurait sûrement été plus long. Le couple envisage d’acheter par la suite, mais préférait passer par de la location pour tester des endroits différents du département, afin de trouver celui qui conviendra le mieux à eux et leur fille. « Nous sommes dans une optique pérenne, ce n’est pas une petite parenthèse ou une décision post-confinement. » ajoute Anaïs.
Côté emploi, le conjoint d’Anaïs avait demandé sa mutation dans l’antenne normande de la société pour laquelle il travaille. Cette mutation a sonné le coup d’envoi de leurs démarches pour changer de vie. « Nous voulions une certaine sécurité en assurant l’emploi sur place pour au moins un des deux ». Deux mois après leur arrivée, Anaïs a elle aussi trouvé un emploi, en tant que social media manager dans une agence de communication caennaise. Elle précise : « Je n’étais pas vraiment inquiète pour mon avenir professionnel, il y a certes moins d’opportunités dans ma branche, mais c’est aussi l’occasion d’un changement de cap. C’est le jeu lorsqu’on change de région, il est important d’être ouvert d’esprit et d’envisager les choses autrement » Elle ajoute même : « Je pense qu’il y a tout de même certains avantages à chercher du travail dans une ville à taille humaine ; le bouche-à-oreille, se faire des contacts rapidement, mieux connaître l’environnement qui nous entoure, ça peut être bénéfique pour avoir accès à des offres de qualité et avec des missions plus précises. »
Lorsqu’on demande à Anaïs ce qu’elle conseillerait à une personne qui souhaite franchir le cap, les recommandations sont nombreuses : « Je conseille surtout de venir voir ce qu’il y a à gagner en termes de confort de vie. Il y a peut-être quelques sacrifices à faire, mais lorsqu’on les met face à tout ce qui est appréciable ici, on se rend compte que la balance penche pour s’installer dans le Calvados. C’est un département qui fait bien la synthèse entre l’envie d’être plus proche de la nature et le besoin de proximité avec une zone dynamique ».
Retrouvez les contributions d’Anaïs, alias La caencaneuse sur le site de We are Malherbe.
Par choix ou par hasard, il y a d’innombrables raisons pour s’installer dans le Calvados. Et vous, quelles sont les vôtres ?
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